Génocide à Gaza : raisons, cadre juridique et moyens de boycotter Israël

Le conflit à Gaza a atteint des niveaux sans précédent, avec des accusations de génocide portées contre Israël à l’encontre du peuple palestinien. Cet article analyse les raisons de ces accusations, le cadre juridique qui les soutient et les formes efficaces de boycott économique pour faire pression en faveur d’un changement contre le génocide. Les informations sont basées sur des rapports des Nations Unies et d’organisations de défense des droits humains.
Pourquoi Israël commet-il un génocide à Gaza ?
Contexte historique et politique :
- Occupation prolongée : Gaza est sous occupation israélienne depuis des décennies, avec de sévères restrictions à la mobilité, à l’économie et à l’accès aux ressources de base.
- Idéologie expansionniste : Certains secteurs du gouvernement israélien promeuvent une idéologie visant à expulser la population palestinienne et à la remplacer par des colons israéliens.
- Réponse au 7 octobre 2023 : L’attaque du Hamas contre Israël a été utilisée comme justification d’une campagne militaire massive, mais les actions d’Israël ont été disproportionnées et dirigées contre des civils.
Actions spécifiques à intention génocidaire :
- Massacres : Plus de 64 000 Palestiniens ont été tués, en majorité des civils, dont des femmes et des enfants.
- La famine comme arme de guerre : Israël a imposé un blocus total qui a provoqué une famine généralisée, privant la population de nourriture, d’eau et de médicaments.
- Destruction d’infrastructures critiques : Les hôpitaux, écoles, universités et systèmes d’eau ont été systématiquement détruits, rendant la vie à Gaza insoutenable.
- Entrave aux naissances : Attaques contre des cliniques de fertilité et mesures visant à empêcher les naissances, comme la destruction d’embryons et d’échantillons de sperme.
Déclarations d’intention :
- Incitation au génocide : Des hauts responsables israéliens, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le président Isaac Herzog et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, ont fait des déclarations incitant à la destruction des Palestiniens. Par exemple, Gallant a qualifié les Palestiniens « d’animaux humains ».
Pourquoi est-ce considéré comme un génocide ?
Cadre juridique international :
La Convention sur le génocide de 1948 définit le génocide comme des actes commis dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux. Ces actes incluent :
- Tuer des membres du groupe.
- Causer de graves atteintes à l’intégrité physique ou mentale.
- Soumettre intentionnellement à des conditions de vie entraînant la destruction physique.
- Prendre des mesures pour empêcher les naissances.
- Transférer de force des enfants.
Application à Gaza :
- Intention démontrée : Les déclarations des dirigeants israéliens et le schéma de violence indiquent une volonté de détruire les Palestiniens à Gaza.
- Actes génocidaires confirmés : Des rapports de l’ONU détaillent comment Israël a commis au moins quatre des cinq actes définis par la Convention.
- Ignorer les ordres internationaux : Israël a désobéi aux ordres de la Court internationale de justice (CIJ) de cesser sa campagne militaire et de permettre l’accès humanitaire.
Formes efficaces de boycott d’Israël
Mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions) :
Le mouvement BDS est une campagne mondiale non-violente inspirée par la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud. Son objectif est de faire pression sur Israël pour qu’il respecte le droit international et cesse de commettre ce génocide à Gaza.
Boycott de consommation :
- Produits agricoles israéliens :
- Éviter les fruits et légumes étiquetés « Made in Israel » (par exemple, marques comme Jaffa, Mehadrin, Carmel).
- Dattes Medjoul : Beaucoup sont cultivées dans des colonies illégales en Cisjordanie. Marques à éviter : Jordan River, King Solomon.
- Produits d’entreprises complices :
- SodaStream : Opère dans des colonies illégales.
- Ahava et Premier : Cosmétiques produits dans des colonies illégales.
- Teva Pharmaceuticals : La plus grande société pharmaceutique israélienne, qui profite du blocus de Gaza.
- Entreprises internationales complices :
- Carrefour : Soutient les soldats israéliens et opère dans des colonies.
- Siemens et AXA : Investissent dans les infrastructures israéliennes en territoires occupés.
Désinvestissement et pression institutionnelle :
- Banques et fonds d’investissement : Faire pression pour qu’ils retirent leurs investissements des entreprises qui facilitent l’occupation israélienne (par exemple, Barclays, Chevron).
- Gouvernements et institutions : Exiger l’exclusion des entreprises complices des marchés publics (par exemple, CAF, qui construit des trains dans les colonies).
Actions numériques et activisme :
- Boycott technologique : Éviter les entreprises technologiques israéliennes comme NSO Group (créateur du logiciel espion Pegasus).
- Pression sur les réseaux sociaux : Campagnes pour dénoncer la complicité des entreprises et des gouvernements avec le génocide à Gaza.
Conclusion
Le génocide à Gaza est une réalité documentée par des organisations internationales et des experts indépendants. La réponse mondiale, y compris le boycott économique à travers le mouvement BDS, est cruciale pour faire pression sur Israël afin qu’il mette fin à ces atrocités. En tant que citoyens du monde, nous avons le pouvoir et la responsabilité d’agir à travers une consommation consciente, l’activisme et la pression politique.
Solidarité avec la Palestine.
Références :
- Rapports des Nations Unies :
- https://news.un.org/es/story/2025/09/1540443
- https://www.bbc.com/mundo/articles/cewndz1kdz9o
- https://elpais.com/internacional/2025-09-16/una-comision-de-la-onu-acusa-a-israel-de-genocidio-en-gaza.html
- Mouvement BDS et guides de boycott :
- https://rescop.org/productos/
- https://www.bdz.eus/?page_id=4585&lang=es
- https://bdsmovement.net/es/Guide-to-BDS-Boycott
- Documentation d’organisations de défense des droits humains :
- https://es.m.wikipedia.org/wiki/Genocidio_en_Gaza


